Pas de fausses promesses : vous ne trouverez pas dans cet article un tarif fixe pour un type de rédaction donné. L’objectif est de mettre en perspective les aspects qui conditionnent la réalisation d’un BON texte. Car si tout le monde peut écrire, rédiger un texte qui remplisse des objectifs nécessite des compétences spécifiques. C’est cet aspect du travail de rédaction dont je parle ici. Découvrez les avantages et inconvénients des 3 modes de facturation usuels d’un rédacteur.
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Un bon texte doit remplir un objectif de communication
Tordons le cou à une idée reçue : un bon texte n’existe pas ! Ou plutôt : un bon texte n’existe pas… a priori. Aucun texte ne peut être considéré comme « bon » dans l’absolu. Le contexte a une influence directe sur la qualité et la pertinence d’un écrit. Et ceci pour une raison simple : derrière chaque texte, il y a un objectif : marketing, informatif, pédagogique, divertissant, etc.
Une fois posée, cette idée semble relever de l’évidence. Mais dans la pratique, tout n’est pas si simple que cela. Cette absence de considération quant à l’importance du contexte sur la qualité intrinsèque d’un texte a un impact direct sur la notion de prix et de valeur d’un écrit. C’est d’ailleurs un sujet récurrent dans le monde des rédacteurs.
Il existe un clivage entre ceux qui pensent qu’il est déloyal de passer par des rédacteurs off-shore proposant des tarifs défiants toute concurrence (principalement malgaches), et ceux qui ne voient pas le problème d’une telle pratique. De mon point de vue, le monde de la rédaction n’est pas si dichotomique et il y a du travail pour tout le monde.
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Un rédacteur local servira mieux votre objectif
Faire appel à un rédacteur malgache peut être séduisant. Les prix sont attractifs et, pour être honnête, je ne doute pas des capacités de certains à rédiger un contenu de bonne facture. Mais qu’en est-il du contexte ? Où se trouve la connaissance du marché ? La stratégie visant à atteindre l’objectif défini ? Et quid de la façon d’aborder un sujet ? De présenter une idée ?
Toutes ces questions font partie du travail de rédaction. Elles ont une influence directe sur la capacité d’un texte à remplir un objectif précis. J’utilise une approche en trois temps (objectif, cible, rédaction) dans laquelle l’émotion tient une place prépondérante. Cet article vous explique pourquoi communiquer avec émotion est une idée puissante pour atteindre votre objectif.
Quid du prix ? Pour ma part, je propose à mes clients trois types de facturation : au mot, au forfait ou à l’heure. Force est de constater que la facturation forfaitaire prend l’ascendant depuis quelques années. Ce n’est pourtant pas la plus intéressante pour le client. Un rapide coup d’œil aux avantages et inconvénients des différentes formules devrait vous en convaincre.
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Avantages et inconvénients des trois modes de facturation
Au mot. La facturation au mot est utilisée pour la rédaction de textes courts, de quelques lignes tout au plus. Elle se fonde sur un rapport quantité/prix immédiatement compréhensible. L’inconvénient est qu’il est tentant d’ajouter des informations accessoires ou de retrancher des informations pertinentes pour rester dans le prérequis du client. Pas très engageant !
Au forfait. C’est très clairement la tendance. Rassurante pour le client, elle peut conduire à des textes dont la qualité prête à discussion. Un rédacteur s’engagera souvent sur un nombre limité de réécritures, pour se prémunir d’un travail sans fin. Sans un cadre clair quant aux conditions de rendu, le client peut se retrouver avec un texte qui manque de saveur. Pas très satisfaisant !
A l’heure. La facturation à l’heure est la plus judicieuse. Dans la majorité des cas, le client peut obtenir une estimation quant au prix final et demander un feed-back régulier de l’avancement des travaux. Le travail est placé sous le signe du respect, le suivi permet d’être souple et la mission est libérée de la contrainte temps/budget. Résultat : un travail soigné effectué en confiance.